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09/12/2012

Connaître la nature du sol de son jardin

Une plante qui apprécie un sol calcaire ne s’épanouira pas pleinement sur un sol argileux. Il importe alors de connaître la nature du sol avant de choisir les cultures adaptées. Certains tests et indices peuvent alors être utiles pour cela. Mais pour plus de précision, des tests et examens chimiques sont recommandés afin que, selon les résultats obtenus, on puisse procéder aux corrections nécessaires, si besoin.


Le sol est constitué de plusieurs éléments dont le plus abondant lui confère ses caractéristiques. Mais, il y a aussi quelques paramètres à considérer pour connaître la nature d’un sol dont sa texture, sa structure et son PH, entre autres. Enfin, la teneur du sol en matières organiques n’est pas à minimiser car les informations concernant ces éléments sont très utiles pour être en mesure de comprendre si les apports nutritifs qu’ils comportent conviennent bien aux végétaux cultivés.

Les caractéristiques du sol

La texture du sol n’est autre que ses propriétés physiques appréciées par la vue ou le toucher. On dit par exemple qu’un sol est léger s’il s’effrite facilement et lourd s’il colle en cas d’humidité abondante. La perméabilité d’un sol est aussi un facteur à considérer. Pour la déterminer, on doit creuser un trou de 30 cm de profondeur dans le sol à étudier. On y verse de l’eau et on évalue le temps mis par l’eau pour s’infiltrer. Si le sol est imperméable, l’eau reste longtemps, ce qui aura pour effet d’étouffer les racines et d’augmenter les risques d’apparition de diverses maladies. La plupart du temps, un ajout de sable suffit pour résoudre ce problème, mais des fois, il est indispensable de mettre en place un réseau de drainage souterrain. Le pH du sol est également à déterminer car si certaines plantes préfèrent les sols acides, d’autres les sols basiques mais la plupart arrivent à s’adapter à un sol neutre. Pour le connaître, on se sert d’un papier pH disponible en pharmacie ou en droguerie. On met alors une poignée de la terre à tester dans un récipient contenant de l’eau distillée. Puis, on remue le mélange pendant quelques secondes avant d’y tremper le papier pH. On obtient alors une valeur approximative du pH. A titre indicatif, il faut savoir qu’une terre neutre a un pH de 7, une terre acide un pH inférieur à 7 et un sol basique un pH supérieur à 7.

Le sol humifère

On a l’habitude de classer les sols en 4 catégories : humifère, calcaire, argileux et sableux, même si on peut en définir d’autres types. Un sol humifère ou limoneux se distingue par sa couleur sombre. Riche en humus, réserve d’aliments pour les plantes, il se travaille aisément. Il n’est pas imperméable mais garde bien l’eau. Cependant, il possède une acidité importante, aussi, il peut ne pas convenir à de nombreux végétaux. D’ailleurs, les seules plantes spontanées qui poussent sur ce type de sol sont essentiellement les mousses et les fougères. Il est alors impératif de corriger cette acidité par un apport de chaux à raison d’un traitement tous les deux ans environ. Il est également conseillé d’augmenter sa perméabilité en ajoutant du sable et de l’argile au même rythme que le chaulage. Un sol humifère amélioré convient très bien à la pomme de terre, la tomate, le poireau et l’ail.


Le sol calcaire

A la différence du sol humifère, le sol calcaire est basique et possède une teinte claire presque blanche. Comme il est caillouteux, il laisse passer l’eau facilement et les éléments nutritifs en même temps. Avec ce type de sol, la transformation des matières organiques en humus se fait très facilement. Sec et brûlant en été, il devient rapidement un bourbier en cas de pluie. Quelques fleurs poussent spontanément sur un sol calcaire telles le bleuet, le coquelicot et le chardon. Pour l’améliorer, il faut réduire la basicité en apportant du fumier, de la tourbe et de la terre de bruyère. Certains légumes comme la carotte, l’aubergine, la pomme de terre, la tomate, le pois et l’échalote s’y adapteront facilement, de même que les fruits tels la vigne, le prunier et le noisetier.


SOURCES: http://horticulteurs.net

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